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Capture ton patrimoine

Concours national de photographie – Édition 2022

Lauréat(e)s 2022

Sophia Boyer, 15 ans, Châteauguay

Enracinés

En 1666, arrive à Montréal un dénommé Charles Boyer, qui marie Marguerite Ténard, une Fille du Roi. Ils se procurent une terre aux abords de la future ville de Châteauguay. 12 générations et 355 ans plus tard, la famille Boyer est encore ici, dans la région, portant toujours le même nom et la même appartenance locale.

Un patrimoine régional, c’est plus que de vieux bâtiments. C’est aussi l’histoire d’une famille qui s’enracine à un endroit, dans une localité.

Cette photo est un recueil de documents et d’images d’une famille du coin. Ces documents, qui datent de 1898 à 1927, représentent l’enracinement de ma famille dans la région. Nous sommes ici et nous allons l’être pour encore longtemps… parce qu’un patrimoine familial, c’est aussi le présent, avec une vision du futur.

Mentores

Véronique Charlebois, enseignante, Collège Héritage de Châteauguay
Karine Landerman, directrice générale, Maison LePailleur, Société du Musée du Grand Châteauguay

Charly Côté, 13 ans, Saint-Césaire

L’agriculture : un mode de vie

En se promenant sur les routes du Québec, on peut apercevoir des silos agricoles, comme sur cette photo. Certaines personnes s’en servent comme point de repère et d’autres n’y prêtent pas attention. Peu importe, les silos font partie du patrimoine québécois depuis des décennies, rappelant l’importance de l’agriculture dans le développement de l’industrie agroalimentaire.ble de bureaux et un hôtel.

Mentor(e)s

Andréanne Morneau, enseignante, école secondaire Paul-Germain-Ostiguy, Saint-Césaire
Gilles Laperle, Société d’histoire et de généalogie des Quatre Lieux, Rougemont

Charlotte Duclos, 12 ans, Québec

Temps multiplié

Cette horloge demeure entre les mains de ma famille depuis plus de 50 ans. Elle se reflète parfaitement ici dans un ancien cristal, ce qui me rappelle combien étant petite j’adorais ces artéfacts. Cette image reflète « tous les bons temps » qu’on a passés à jouer devant ces objets.

Mentores

Véronique Boivin et Marilyn Forgues, enseignantes, école secondaire de La Seigneurie, Québec

Émy-Florence Duguay-Cauvier, 15 ans, Rimouski

Le maréchal-ferrant

Depuis mon jeune âge, les chevaux font partie de ma vie. Le métier de maréchal-ferrant a toujours attiré mon attention par sa complexité et sa technique particulière. Les gestes que l’artisan pose sont ancestraux, et l’évolution de la technique est à peine perceptible. Ce rituel, basé sur la confiance mutuelle entre la bête et l’homme, s’est bâti au fil des siècles. C’est avec cette photo que je lui rends hommage…

Mentor(e)s

Énya Kerhoas, chargée de projets et aux communications, Société rimouskoise du patrimoine, Rimouski
Rémi Lavoie, enseignant en histoire, école secondaire Paul-Hubert, Rimouski

Clara Duplantie, 13 ans, Saint-Charles-Borromée

La Maison Antoine-Lacombe

Cette maison a été construite en 1847. Autour d’elle est situé un terrain agrémenté de jardins et de quelques statues. La Maison Antoine-Lacombe a été classée « immeuble patrimonial » en 1968, ce qui l’a aidée à obtenir une «aire de protection» en 1977.

Mentor(e)s

Marie-Eve Courchesne, enseignante, Académie Antoine-Manseau, Joliette
Étienne Boisvert, photographe, Trois-Rivières

Ludovic Laflamme, 14 ans, Compton

Une statue significative

Cette statue présente au cimetière de Compton a été érigée il y a plus de 100 ans. Elle illustre à merveille la réalité dans laquelle vivait la population. À cette époque, la majorité des gens étaient catholiques. Ils allaient à la messe le dimanche et ils célébraient leurs mariages, leurs sacrements et leurs enterrements à l’église. La religion était un élément extrêmement important, car elle les réunissait. De nos jours, on célèbre nos mariages au civil, on ne va plus à la messe et on ne fait plus de catéchèse. Le seul héritage qui nous reste, ce sont nos rites funéraires.

Mentores

Claudia Marchand, enseignante, école secondaire La Frontalière, Coaticook
Sylvie Masse, agente de développement culturel, MRC de Coaticook

Étienne Martin, 15 ans, Saint-Alban

Un joyau qui « met la lumière » sur Saint-Alban

La centrale hydroélectrique Saint-Alban 2 fut construite en 1925 par la Portneuf Power Company. Son édification est devenue nécessaire après que la première centrale a été détruite par une crue des eaux en 1924. Plus tard, elle est passée aux mains d’Hydro-Québec et elle fut utilisée jusqu’en 1984. Par la suite, elle a été citée immeuble patrimonial en 2002 par la municipalité de Saint-Alban. Les touristes, qui profitent d’un bel après-midi pour aller voir les chutes glacées au parc naturel régional de Portneuf, ont d’ailleurs la chance d’en apercevoir les vestiges.

Mentores

Lucie Jean Mercier et Philippe Hébert, enseignants en histoire, Académie Lafontaine, Saint-Jérôme
Suzanne Marcotte, présidente, Société d’histoire de la Rivière-du-Nord, Saint-Jérôme

Samuel Riendeau, 14 ans, Ange-Gardien

Lait sur roues

Avant l’invention des camions-citernes, on utilisait des charrettes à lait. À cette époque, on tirait les vaches à la main et non avec des trayeuses. Par la suite, on mettait le lait chaud dans des bidons pour le déplacer et le laisser refroidir. Pour que le lait reste au frais, on descendait les bidons dans un puits ou on le mettait dans des congélateurs de glace. Un bidon pouvait contenir jusqu’à 25 litres (6,6 gallons). La charrette à lait, elle, servait à transporter le lait jusqu’au puits ou au congélateur de glace. Par la suite, une plus grosse charrette ou un camion à essence, dépendamment des années, les transportait aux laiteries pour que le lait soit embouteillé et livré à votre porte. Au milieu du siècle, les camions-citernes et les bassins refroidisseurs ont été inventés et ils ont remplacé le duo charrette-bidon.

Mentor(e)s

Andréanne Morneau, enseignante, école secondaire Paul-Germain-Ostiguy, Saint-Césaire
Gilles Laperle, Société d’histoire et de généalogie des Quatre Lieux, Rougemont

Élodie Ste-Marie, 12 ans, Québec

Entre grandeur et mystère

Cette photo est mystérieuse et éclairée en même temps. Au 17e étage du Château Frontenac, sur le bord de la fenêtre, la douce neige tombe et recouvre notre magnifique patrimoine. Un miroir à la main, je donne à cette image un reflet exceptionnel.

Mentores

Véronique Boivin et Marilyn Forgues, enseignantes, école secondaire de La Seigneurie, Québec

Prashant Subedi, 15 ans et Mohamed Ousmane, 14 ans, Québec

La fenêtre du paradis

Je regarde des gens qui patinent, par un trou de rempart
Je vois de la neige et de la glace
Ce rempart qui me rappelle le rempart de mon pays
J’aimerais patiner ici un jour
Dans mon pays, au Mali, c’était impossible de patiner parce qu’il n’y avait pas de neige
Ce rempart, je le trouve beau comme un paon
Il est si beau que mes larmes coulent sur mes joues
J’aimerais habiter à côté d’ici avec ma famille

Je le trouve vraiment magnifique
Je le nomme «la fenêtre du paradis »
Quand j’ai montré la photo de ce rempart à mon grand frère,
Il a dit : « Wow! Quelle splendeur et beauté! »
Le ciel dégagé et la lumière du soleil qui entre par le rempart
Les flocons de neige qui tombent sur le sol tout blanc
Comme une peau d’ours polaire
Les gens qui patinent en toute liberté sans craindre quelque chose de pire

J’aimerais être à leur place en ce moment même
Quand je les regarde, je n’arrête pas de penser à l’endroit où on jouait,
Mes amis et moi dans mon pays
Même si dans mon pays il faisait chaud, ici, j’ai beaucoup aimé la neige
J’ai vécu beaucoup de choses merveilleuses et magnifiques ici,
Que je n’avais pas vécues dans mon pays d’origine
Même s’il fait froid, il faut vivre avec
L’hiver fait partie d’une des plus belles saisons à Québec
Profitez bien de l’hiver et de ses plaisirs!

Photographie : Prashant Subedi
Texte : Mohamed Ousmane

Mentor(e)s

Melissa Dumontier et Luciano Desrosiers, enseignants, école secondaire de la Cité, Québec
Nancy Harvey, conseillère pédagogique en français, Centre de services scolaire de la Capitale, Québec

À propos du concours

Tous les ans, Action patrimoine invite les jeunes du secondaire et du 3e cycle du primaire (5e et 6e année) à découvrir le patrimoine et les paysages culturels de leur région en participant au concours Capture ton patrimoine. En plus de les sensibiliser à l’importance du patrimoine, cette expérience les initie à la photographie afin de leur permettre de s’exprimer à travers une démarche artistique.

Capture ton patrimoine a été lancé au Québec en 2000 et est coordonnée depuis 2001 par Action patrimoine. Les photographies des lauréats sont exposées sur notre site Internet, notre page Facebook et notre compte Instagram. Elles peuvent également faire l’objet d’expositions locales ou régionales, dans les bibliothèques, les centres culturels, les écoles, les musées, etc. Cela permet de valoriser l’effort des jeunes et le patrimoine, auprès de l’ensemble du public.

Objectifs du concours
  • Initier les jeunes aux notions de patrimoine, d’histoire et de photographie
  • Susciter un sentiment d’appartenance à l’égard du patrimoine culturel de leur région
  • Rapprocher les milieux culturel, scolaire, communautaire et municipal
Volet Québec

Depuis 2019, la Ville de Québec soutient Capture ton patrimoine afin de stimuler la participation au concours de ses jeunes citoyen(ne)s, le volet spécial — ville de Québec. Les principes du concours restent les mêmes et c’est un excellent moyen pour valoriser votre ville !

Contact

Blandine Clerget

Coordonnatrice des activités éducatives
Tél. : 418 647-4347, poste 207

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