Découvrir le patrimoine

Les lieux

Les lieux de conservation et de diffusion

Certains objets patrimoniaux sont gardés dans des endroits spécifiques pour leur assurer les meilleures conditions possibles de conservation. Ces lieux de conservation sont souvent aussi des lieux de diffusion : ils permettent au public d’avoir accès à ces objets.

Pourquoi aller voir ces objets ?

  • pour le plaisir, pour leur beauté
  • pour enrichir ses connaissances sur un sujet
  • pour mieux connaître le passé…

Les bibliothèques sont des lieux d’accès à une multitude de connaissances qui permettent de documenter notre patrimoine et sa conservation. Souvent, elles possèdent des collections et les exposent afin de mieux les faire connaître aux visiteurs. Ces collections sont surtout constituées de livres anciens.

Pour en savoir plus sur le patrimoine de ta région, ta bibliothèque municipale est un bon endroit.

À Montréal, la Grande Bibliothèque regroupe la plus importante collection québécoise de livres récents, rares ou anciens, de documents multimédias, d’ouvrages de référence, d’estampes et de cartes géographiques. Elle a pour mission de conserver et de rendre accessible à tous le patrimoine documentaire du Québec et en lien avec la province. Son site Internet offre aussi des ressources en ligne ainsi qu’un espace jeune.

 Édifice de la Grande Bibliothèque – Bibliothèque et archives nationales
© BAnQ, Bernard Fougères

Dans un centre d’archive, on conserve les documents qui ont une valeur historique. On y trouve des manuscrits et des documents imprimés, des photographies, des archives numériques et cartographiques ainsi que des plans d’architectes et des plans d’aménagement.

Il existe des centres d’archives nationaux, régionaux, municipaux et des collections privées.

Les centres d’archives sont très utiles pour faire un arbre généalogique puisqu’on y trouve des renseignements sur les actes de mariages et de naissances de nos ancêtres ainsi que sur les achats de propriété.

L’état civil, dont la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) conserve presque tous les registres antérieurs à 1900, constitue la source documentaire essentielle et incontournable pour tous les travaux de généalogie.

 Manuscrit
Acte de concession d’une terre à François Archambault par Jean-Baptiste-René Hertel de Rouville, 1822
© Musée McCord

Un centre d’interprétation est lié la plupart du temps à un site historique, un parc naturel ou un lieu spectaculaire. Il ne possède pas de collection (contrairement au musée), il fournit plutôt des explications aux visiteurs à propos du lieu où ils sont situés.

Le Centre d’Interprétation du Site Archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha

Le Centre d’Interprétation du Site Archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha est la reconstitution grandeur nature d’un village iroquoien à Saint-Anicet. Il s’agit d’un lieu qui permet à la population de se construire une représentation juste de cette société et de son mode de vie. Les aménagements du village, les artefacts, l’animation et les ateliers permettent de vivre une expérience unique.

Activité pédagogique au site archéologique
Droulers-Tsiionhiakwatha
© Elisabeth Lumier

Aux Trois Couvents

Au bord du Saint-Laurent, localisé sur le Site historique et archéologique des couvents de Château-Richer, Aux Trois Couvents explique, à travers des expositions et des activités culturelles et éducatives, la valeur et l’importance de la Côte-de-Beaupré pour l’histoire du Québec et de l’Amérique française.

 Aux Trois Couvents à Château-Richer
© Didier Ouellet

La Maison amérindienne

La Maison amérindienne est le seul lieu multi nations située hors communauté autochtone au Québec. Reconnue par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada comme lieu de référence national des Produits de l’érable pour l’origine de l’acéricultre, elle présente aussi des expositions d’arts.

Activité à la Maison amérindienne de
Mont-Saint-Hilaire
© Luc Bouvrette

Le musée a comme mission de conserver une collection qui lui appartient, de l’enrichir par de nouvelles acquisitions, de la documenter et de la présenter au public. Souvent, ces collections sont constituées d’œuvres d’art.

Au Québec existent également des musées spécifiques :

  • les écomusées, qui englobent tout un territoire;
  • les économusées, qui expliquent aux visiteurs une pratique artisanale en lien avec le territoire. Ils ont une vocation économique.
DSC_2748

Biennale du dessin 2021- Résilience
Crédit photo, Patrick Deslandes
© Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire

II_3_mineralogique

Musée minéralogique de Malartic
© Musée minéralogique

L’Écomusée du fier monde

L’Écomusée du fier monde propose un voyage au temps de la Révolution industrielle. Musée d’histoire et musée citoyen, il permet d’explorer l’histoire du travail et à réfléchir sur les enjeux sociaux de son milieu, le quartier Centre-Sud de Montréal. L’Écomusée loge dans l’ancien bain public Généreux, un magnifique exemple de l’architecture des années 1920.

 Exposition Habiter une ville durable
© Écomusée du fier monde

Papeterie Saint-Gilles

La Papeterie Saint-Gilles fabrique un papier fait main à base de coton, selon une méthode ancestrale. Dans l’atelier, on rencontre les artisans fabriquant le papier comme on le faisait au XVIIe siècle, selon un procédé respectueux de la nature dans lequel on introduit des pétales de fleurs locales cueillies à la main. Ce papier unique est utilisé notamment pour la reproduction d’œuvres d’art. Située dans Charlevoix, la Papeterie Saint-Gilles fait partie du réseau Économusée.

Économusée Papeterie Saint-Gilles à
Saint-Joseph-de-la-Rive
© Papeterie Saint-Gilles