Malgré le froid intense du Québec, la nature nous montre combien elle est forte. Tout comme le soleil qui brille et qui nous rappelle que bientôt, avec l’arrivée du printemps, nous pourrons sentir la douceur de ses rayons sur notre peau.
Mentor(e)s
Jacques Brosseau, enseignant, Collège Sainte-Anne, Lachine Martine Doyon, photographe, Montréal
Alizée Rioux, 13 ans, Québec
La Madone
J’ai trouvé cette niche architecturale contenant une Madone dans le quartier Saint-Sauveur à Québec. La statue représente la Vierge Marie, qui a le rôle de protection. Je l’ai choisie parce que je trouvais qu’elle incarnait bien le thème patrimonial religieux qui fut prédominant pendant une longue période au Québec.
Mentor(e)s
Romy Côté, enseignante, École Joseph-François-Perrault, Québec Jacynthe Carrier, codirectrice, VU Centre de diffusion et production de la photographie, Québec
Anabelle Ouellet, 13 ans, Rivière-du- Loup
Compagnon de travail
De nos jours, les chevaux sont principalement dédiés aux loisirs. Mais, dans l’ancien temps, ils représentaient une main-d’oeuvre essentielle capable d’accomplir du travail de taille, comme le transport de marchandises, les travaux aux champs, le débardage du bois, etc… Les propriétaires de chevaux de travail, hier comme aujourd’hui, doivent établir une profonde relation de confiance avec leurs compagnons, car les manipulations nécessitent une dextérité et une précision qui ne sont possibles que lorsque les deux sont en parfaite symbiose.
Mentor(e)s
Benoit Dumais, enseignant, Collège Notre-Dame, Rivière-du-Loup Marie-Soleil Jean, chargée de projet,Musée du Bas-Saint-Laurent, Rivière-du-Loup
Chloé Lafontaine, 15 ans, Gatineau
Fête de la mort
Pourquoi fêter la mort ? Cette phase si terrible, qui nous enlève ceux qu’on aime, ceux qui étaient présents pour nous. Pourtant, cette fête du Sud colorée et joyeuse nous la font aimer. Je suis allée voir une exposition à la Maison du citoyen de Gatineau sur cette fête mexicaine qui m’a permis d’ouvrir mon esprit à une culture différente de la mienne.
Construit en 1917, le pont de Québec relie les deux rives du St-Laurent à la hauteur de Québec. Il est le plus grand pont de type cantilever au monde. Chef-d’oeuvre mondial d’ingénierie, il a été déclaré monument historique international de génie civil et lieu historique national du Canada.
Cette photo a été prise au Ruines Carbide Willson où plusieurs découvertes ont été faites et où plusieurs inventions ont été créées. Par exemple, le carbure de calcium a été accidentellement découvert ici et fut par la suite utilisé pour de l’éclairage public. À la suite d’expérimentations, son inventeur a procédé à la production d’une fertilisation azotée peu coûteuse.
Aujourd’hui, la nature est devenue quelque chose de rare et de prisé à travers notre train de vie qui ne s’arrête ni ne ralentit jamais. Mais si on revient seulement quelques générations en arrière, nos ancêtres travaillaient à la sueur de leur front dans les champs, juste comme celui-là, ce qui rapportait de quoi faire vivre leur famille. On faisait, à tous les jours, le plein de nature. Et si ce passé devenait notre futur ? Et si les évènements d’aujourd’hui nous permettaient de profiter des leçons de l’histoire et de réévaluer l’essentiel ?
Mentores
Lucie Jean Mercier et Tarina Hurtubise, enseignantes, Académie Lafontaine, Saint-Jérôme Suzanne Marcotte, Société d’histoire de la Rivière-du-Nord, Saint-Jérôme
Maturin Chalifour, 14 ans, Saint-Didace
Figée dans le temps
Mon patrimoine culturel est l’étable familiale de la famille Brancheau. Ce vestige figé dans le temps a été construit au début du 20e siècle par Cyril Brancheau. Ceci est un patrimoine parce qu’on peut voir que le bâtiment a traversé plusieurs époques et qu’il témoigne des méthodes de construction ancestrales.
Notre patrimoine est le fondement de notre histoire et, parfois, l’écho d’un souvenir oublié. Subtil, discret et effacé, il requiert un effort supplémentaire pour être apprivoisé. Sa pertinence pour notre évolution devient une quête. Charpente de métal moderne sur fondation d’origine, ces vestiges peuvent-ils être la résonance de notre mémoire collective?
Mentor(e)s
Judith Boily Valois et Luc Duclos, enseignant et organisateur culturel, Collège Mont-Royal, Montréal
Sophie-Eve Lévesque, 13 ans, Coaticook
Le pont pionnier, aussi appelé le Pont Rouge
Ce pont couvert du parc de la gorge de Coaticook fut reconstruit car un fort courant l’avait emporté. À partir de ce point de vue, on peut apercevoir le centre d’accueil du parc situé dans une grange ronde.
Mentores
Claudia Marchand, enseignante, École la Frontalière, Coaticook Sylvie Masse, agente de développement culturel, MRC de Coaticook
À propos du concours
Tous les ans, Action patrimoine invite les jeunes du secondaire et du 3e cycle du primaire (5e et 6e année) à découvrir le patrimoine et les paysages culturels de leur région en participant au concours Capture ton patrimoine. En plus de les sensibiliser à l’importance du patrimoine, cette expérience les initie à la photographie afin de leur permettre de s’exprimer à travers une démarche artistique.
Capture ton patrimoine a été lancé au Québec en 2000 et est coordonnée depuis 2001 par Action patrimoine. Les photographies des lauréats sont exposées sur notre site Internet, notre page Facebook et notre compte Instagram. Elles peuvent également faire l’objet d’expositions locales ou régionales, dans les bibliothèques, les centres culturels, les écoles, les musées, etc. Cela permet de valoriser l’effort des jeunes et le patrimoine, auprès de l’ensemble du public.
Objectifs du concours
Initier les jeunes aux notions de patrimoine, d’histoire et de photographie
Susciter un sentiment d’appartenance à l’égard du patrimoine culturel de leur région
Rapprocher les milieux culturel, scolaire, communautaire et municipal
Volet Québec
Depuis 2019, la Ville de Québec soutient Capture ton patrimoine afin de stimuler la participation au concours de ses jeunes citoyen(ne)s, le volet spécial — ville de Québec. Les principes du concours restent les mêmes et c’est un excellent moyen pour valoriser votre ville !