En décembre dernier, des citoyens de Lévis soucieux de leur patrimoine ont fait part à notre organisme de la menace de démolition qui plane à nouveau sur la maison Rodolphe-Audette. Nous connaissons l’historique de menaces et sauvegardes assez complexe qui y est associé, nous épargnerons le rappel de sa chronologie.
Dans un premier temps, nous reconnaissons les difficultés auxquelles font face les municipalités du Québec concernant les cas de négligence et d’abandon volontaire des édifices patrimoniaux. Plusieurs municipalités ont déjà identifié la complexité administrative et légale, sans compter les coûts associés à des mesures disciplinaires visant à protéger un édifice patrimonial.
Il va sans dire que la maison Rodolphe-Audette se situe dans un emplacement stratégique. Elle se situe à l’entrée du Vieux Lévis, face au Fleuve Saint-Laurent et d’où l’on aperçoit l’arrondissement historique du Vieux-Québec qui figure sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ainsi, la Ville de Lévis se doit d’analyser ce dossier de façon globale et en considérant les enjeux qui dépassent largement son territoire.