Une vision pour les paysages

La chronique Point de mire reflète la position d’Action patrimoine dans certains dossiers chauds. Cet hiver, elle se penche sur les paysages culturels patrimoniaux.

En 1993, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) inscrivait le parc national de Tongariro, en Nouvelle-Zélande, à la prestigieuse Liste du patrimoine mondial. Si cette désignation peut aujourd’hui sembler anodine, elle marquait le début d’une nouvelle ère dans la sauvegarde du patrimoine. En effet, ce site naturel devenait le premier lieu à bénéficier d’une protection juridique à titre de paysage culturel, catégorie que l’UNESCO avait intégrée, l’année précédente, à sa convention sur le patrimoine mondial. Les paysages culturels sont alors définis comme les « œuvres conjuguées de l’homme et de la nature ». En septembre 2019, la Liste du patrimoine mondial en comptait 114.

Au Québec, l’organisation des États généraux du paysage en 1995 a mené à la création du Conseil du paysage québécois, puis à la Charte du paysage québécois. Malgré cet engouement pour le patrimoine paysager, il a fallu attendre l’année 2012 pour que les paysages culturels québécois obtiennent un statut de protection officiel (la désignation) en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel (LPC). Lire la suite

 

Source de l’image : Continuité