Quel est le point commun entre le 190, rue Main à North Hatley, le moulin Gosselin à Lévis, les Scies Mercier à Lévis, les maisons allumettes à Gatineau, ou encore la maison Bignell à Québec ? Chacun, à sa manière, semble être victime d’un manque d’entretien provoquant la nécessité d’interventions dispendieuses. Cet argument est utilisé pour justifier la demande de leur démolition. Le phénomène de ce qui ressemble à un laisser-aller ou à des démolitions par abandon est un véritable fléau pour le patrimoine. Cette situation, loin d’être unique au Québec, consiste à ne plus entretenir un bâtiment, parfois d’intérêt patrimonial, ce qui a pour conséquence sa détérioration. Lorsque celui-ci se retrouve dans un état avancé de décrépitude, le propriétaire formule une demande de démolition en évoquant sa vétusté et le coût exorbitant des travaux. La démolition peut paraître comme la solution. Mais en réalité, qu’en est-il vraiment ?
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