La marchandisation de l’éducation affecte plusieurs domaines d’études et établissements d’enseignement au Québec. Sous la pression des administrations universitaires, de plus en plus préoccupées par la rentabilité, les directions de faculté ou de programme sont appelées à revoir leur offre en matière de formation. Ce phénomène est à l’origine de restructurations, de coupes budgétaires et de réductions de la matière enseignée dans le milieu universitaire, notamment dans les disciplines qui génèrent moins de revenus, au profit de celles qui permettent de répondre aux objectifs financiers de l’institution.
L’industrialisation du système d’éducation au Québec a récemment été dénoncée dans l’ouvrage L’inéducation, publié aux éditions Somme toute. L’auteure Joëlle Tremblay, philosophe et professeure au cégep de Granby, dénonce les effets pervers du système utilisateur-payeur, qui transforme le système d’éducation en activité mercantile alors qu’il était auparavant considéré comme l’un des fondements de la société. […]