Capture ton patrimoine

Cette photo prise à l’église St-Paul’s me fait réfléchir, telle une fenêtre sur le monde. Ce lieu sacré du 19e siècle est unique et magnifique à l’intérieur comme à l’extérieur. Cette église anglicane est une porte vers les siècles passés. Lorsque l’on entre, on est ébahi par la splendeur de l’édifice.

Construite vers le début du 20e siècle, la maison des McGowan, famille de marchands influents, se situe sur le boulevard Saint-Joseph (anciennement rue Principale) à Sainte-Martine. Les McGowan ont contribué à l’histoire et à l’évolution de notre petit village. C’est Édouard McGowan qui a érigé cette magnifique maison dans un style purement victorien, reconnaissable grâce à la tour arrondie en façade. Elle abrite aujourd’hui des bureaux de santé et du ministère de l’Agriculture. C’est d’ailleurs car le cabinet de mon dentiste s’y trouve que j’ai choisi de faire mon projet sur ce joli patrimoine bâti.

La gare de L’Épiphanie a été construite en 1923. Depuis 1990, aucun train ne s’y arrête. Son aspect unique vient du fait qu’elle demeure la dernière gare bâtie selon les standards numéro 9 du Canadien Pacifique dans la province. Elle est représentative des gares rurales du 20e siècle.

Avant, ma rue était dans les rangs agricoles, la grange était au centre des terrains agricoles. Il y a encore des bouts de grange, mais maintenant il y a une maison. Les camions sont encore là, avec des matériaux abîmés et rouillés.

J’ai choisi de prendre le pont Reed-Séguin en photo car il fait partie du patrimoine du village de L’Assomption. On voit le pont en flou avec une partie de son reflet dans une flaque d’eau.

Autrefois pièce maîtresse de la salle de bal d’un hôtel, le gramophone a fait danser le village de Saint-Fabien durant les Années folles. Trésor de famille rescapé du passé et témoin de l’importance de la musique et des rassemblements, ses disques sont parcelles de souvenirs. Mis en valeur au salon, ce gramophone antique repose désormais loin de la frénésie de l’époque.

Le sirop d’érable est dans notre identité nationale et il fait plaisir au bec sucré de la Belle Province. La cabane à sucre appartenant à mon grand-père a une valeur patrimoniale très importante au sein de notre famille. Au printemps, nous sortons nos chaudières et nos chalumeaux pour pouvoir sentir l’odeur alléchante du sirop d’érable en train de bouillir dans la bouilleuse à bois !

Fondée en 1945 par mon grand-père Augustin Gariépy, la compagnie des canots Nor-West servait à construire des canots traditionnels en cèdre qui étaient vendus principalement à des chasseurs et pêcheurs de l’Abitibi et, plus tard, jusqu’aux Territoires du Nord-Ouest. C’est un patrimoine immatériel qui se transmet de génération en génération et démontre un savoir-faire artisanal. Il rappelle le passé par la façon dont les ancêtres fabriquaient leurs canots, alors que maintenant, la plupart des gens achètent des canots en matériaux composites. Il est important de conserver ce patrimoine comme trace du passé, comme savoir-faire qui se transmet car, s’il s’oublie, il disparaîtra probablement à jamais.

J’ai choisi cette image parce qu’elle renferme une très grande culture. L’agriculture est dans notre vie depuis des centaines d’années et plus encore, elle nous fait vivre tout comme le soleil, qui est aussi essentiel pour la vie de l’homme. Cette image renferme aussi l’architecture que nous utilisons.

Partout au monde, on reconnaît le fleuve Saint-Laurent comme étant l’un des lieux les plus merveilleux et uniques sur Terre. Cet élément essentiel au développement du Québec et de l’Amérique du Nord occupe toujours une place vitale dans les cœurs des Québécois et, sans lui, le Québec ne serait aucunement ce qu’il est aujourd’hui.